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Les autres Cités du Maroc  
 
Fez et "ses" médinas : 
 
Fez est une ville-musée incontournable. Grouillante et colorée, elle propose d'étonnants décors, comme la médina de Fès el-Bali, l'une des plus grandes cités de type médiéval du monde.  
 
La ville de Fès se divise en trois parties: Fès el-Jedid (la demi-vieille) et Fès el-Bali (la vieille) qui forment la médina, et Fès la jeune (ville nouvelle) construite par les français au temps du protectorat et où se trouve le quartier administratif.  
 
Afin d'avoir une vision d'ensemble de la ville, le mieux est de se rendre sur les hauteurs dominant la cité. Pour cela, prendre la route du tour de Fès, qui part de l'avenue Hassan II, artère principale de la ville nouvelle, et se termine sur la colline d'El Kolla où se trouve la nécropole des Mérinides (XIVème).  
 
La Médina Ce n'est pas seulement un centre historique réservé aux bazars et aux touristes, c'est aussi un centre économique important. Fès est l'une des villes économiques les plus importantes du Royaume, notamment la seconde ville industrielle et pourtant, une grande partie de ses activités économiques se concentre dans la médina.  
 
Celles-ci relèvent essentiellement des industries d'art. On peut citer comme branche principale de cet artisanat, la menuiserie avec sculpture et peinture sur bois, le fer forgé, le cuivre ciselé, l'orfèvrerie, la céramique, le tissage des soieries et la broderie. Tous ces métiers sont exercés dans de minuscules ateliers ou dans des échoppes où les artisans se servent, pour la plupart, d'un matériel désuet. En ce qui concerne la corporation des céramistes, on constate que de nombreux ateliers ne font plus d'efforts quant à la fabrication de leurs émaux et aux soins à prendre durant la cuisson. D'une part, la formule d'atelier-pilote, adoptée en un temps par l'administration, a permis aux artisans de conserver leur savoir-faire et d'améliorer leur production; d'autre part, l'ampleur des commandes royales de ces dernières décennies a entraîné la prospérité de certains secteurs, notamment celui de l'artisanat du décor architectural.  
On assiste actuellement à un monopole de marchés et de circuits de distribution entre une minorité; de nombreux artisans ont de plus en plus de difficultés à accéder au marché et à avoir les possibilités (matérielles et financement) de mieux produire. La question qui se pose est comment sauver ce patrimoine culturel avec ce dynamisme socio-économique?  
 
Fès ne doit pas être une sorte d'écomusée hors du temps et hors contexte. De toute façon, elle n'a pas cette vocation, ce qui complique d'ailleurs la réalisation de sa sauvegarde.  
 
Le tableau suivant vous présente les principaux sites à visiter à Fez. Liste non exhaustive et loin d'être représentative de cette belle ville musée qu'est Fez ! Ce tableau sera agrémenté dans un futur proche par les photos correspondant à chaque site mentionné.  
 
 
 
Médina Fes El Bali : C'est la plus vaste du Maroc et la plus passionnante. Elle fut classée patrimoine mondial par l'Unesco en 1976. Ses ruelles en labyrinthe mènent vers une multitude de merveilles historiques et de souks.  
 
El Attarine : C'est le souk des épiciers, il est sans conteste le marché le plus coloré de Fès.  
 
Nejjarine : Cette petite place tient son nom des ébénistes qui occupent les échoppes du quartier. Une jolie fontaine toute de zéliges ornée et d'un fronton en bois sculpté vient agrémenter la place. Sur cette place se trouve un ancien Foundouk (maison des hôtes) transformé aujourd'hui en musée où sont exposées des merveilles retraçant l'histoire du bois au Maroc.  
 
El Henna : C'est une petite place isolée plantée d'arbres où l'on trouve toutes sortes de produits de beautés naturels dont le henné.  
 
Seffarine : Une jolie place ombragée où les dinandiers laissent résonner le bruit du métal qu'ils façonnent.  
 
Debbaghine : Non loin de place Seffarine, les odeurs guident vers le quartier des tanneurs où les artisans procèdent à un travail particulier  
 
La mosquée EL Karaouiyine (ou Quarouiyne) : Fondée en 862 par une musulmane Fatima El Fihria originaire de Quairouan. C'est l'université la plus ancienne du monde arabe islamique et du monde (avant Oxford et la Sorbonne). Quatorze portes permettent l'accès à l'intérieur de l'université qui dispose d'une précieuse bibliothèque riche de 30.000 volumes.  
 
Zaouia de Moulay Idriss : Abrite le tombeau de Moulay Idriss II fondateur de Fès. C'est le lieu saint de Fès.  
 
Médersa Bou Inania : Université islamique edifiée entre 1350 et 1357 par le sultan Mérinide Abou Inane et dont l'architecture est un des chefs d'œuvre de l'art maure.  
 
Médersa Attarine : C'est une école coranique édifiée en 1923 par le sultan Mérinide Abou Said dont le décor est d'une extrême finesse.  
 
Dar El Magana : C'est une horloge hydraulique à billes datant de 1357 , sise sur Talaa Sghira, dans un décor de bois et de plâtre sculptés.  
 
Dar Batha : Vieille maison construite en 1894-1909 par le sultan Moulay El Hassan et transformée de nos jours en un musée des arts et traditions de Fès et de sa région  
 
Borj Sud : C'est une forteresse construite sous le règne du Sultan saadien Ahmed El Mansour Dehbi (1578-1609). Elle abrite aujourd'hui un musée d'armes legères. Le borj offre un admirable panorama sur Fès El Bali.  
 
Borj Nord : Plus recent que celui du Sud, il abrîte aujourd'hui un musée d'armes qui regroupe l'ensemble des collections d'armes blanches et à feu datant de la préhistoire jusqu'à nos jours. Ce dernier offre également une vue imprenable sur la vieille ville.  
 
Bab Boujloud : Sa construction relativement récente 1913 ne l'empêche pas de constituer une merveille architecturale. C'est le principal accès à la médina.  
 
Fès El Jedid : Ensemble Palatial se trouvant au nord de la ville et édifié par les Mérinides au XIII siècle pour servir de résidence aux princes de cette dynastie. Fés El Jedid comprend le palais le palais royal qui s'étend sur plus de soixante dix ha. 
 
 
 
 
Voyage à OUJDA– Maroc  
 
La Capitale du Maroc Oriental 
Oujda est la capitale du Maroc oriental. Sa position géographique privilégiée fait d’elle un centre pour le tourisme au Maghreb et un point de rencontre des itinéraires entre le Maroc et les autres pays de l’Afrique du Nord. Oujda fut fondé au dixième siècle par Ziri Ben Attia, chef de la tribu Maghraoua , et resta capital de son royaume pour 80 années. Elle a successivement abrité les dynasties d'Almoravide et d'Almohade. Les deux dynasties l’ont enrichi. Le Roi Merinide Abou Youssef a reconstruit la ville en 1297, construisant de nouvelles murailles et une Kasbah, une mosquée et un palais. Moulay Ismail était l’un des souverains qui n’a épargné aucun effort pour développer cette ville. Oujda est construite sur la plaine Angad, qui est entourée par une plus belle région montagneuse: les montagnes de Beni-Snassen. Ces montagnes imposantes offre à Oujda une vue panoramique.  
La médina d’Oujda est séparée de la nouvelle ville par des murailles qui sont l’évidence de son passé glorieux, comme : Bab Ouled Amran, Bab Sidi Aissa, Bab Sidi Abdelwahab et Bab Ahl Jamai. La grande mosquée construite au treizième siècle et l’un des monuments les plus fins de la ville. Une promenade dans la médina est une expérience agréable et mène au " Kissaria ", où les boutiques luttent entre eux en affichant leurs artisanales. 
La place de Souk El Mae (le marché de l'eau), où les jardiniers du marché avaient l'habitude de venir pour chercher l'eau pour irriguer leur terre, mérite une visite, de même pour Souk El Knadsa et le parc Lalla Meriem 
Qui abrite le musée des armes traditionnelles.  
 
Voyage à TETOUAN – Maroc 
 
Capitale du Nord de Maroc, Tetouan est une ville accueillante, mélange de cultures et de couleurs, qui s'étale au bord de la Méditerranée.  
Les origines de la ville se perdent dans la nuit des temps, les objets extraits des fouilles datent du IIIème siècle avant notre ère et proviennnent de la ville antique de Tamuda. Les Phéniciens quant à eux établirent en leur temps un comptoir à l'embouchure de l'Oued Martil.  
C'est en 1307 que le sultan Mérinide Abou Thabet fit construire la ville fortifiée de Tetouan. Le but avoué de ce sultan était d'y construire une base avancée susceptible de récupérer Sebta.  
Peuplée de soldats, la ville devint rapidement un nid de redoutables corsaires. Face à leurs incessantes attaques, les Espagnoles débarquèrent à Tetouan et la détruisirent en représailles.  
En 1492, la chute de Grenade chasse du Sud de l'Espagne des milliers d'émigrés Musulmans qui s'installérent sur les ruines de la ville: elle renaît alors de ses cendres et connaît un essort fastueux.  
Sous le régne de Moulay Ismaïl au XVIIIème siècle, Tetouan connaït un nouveau développement économique dû à ses nombreux échanges avec l'occident. 
La médina de Tetouan occupe aux yeux des spécialistes la première place de toutes les médinas du Maroc. C'est dire son importance, sa qualité et le soin apportés à ne jamais pervertir son authenticité.  
Ella conservé une âme andalouse qui fait d'elle la plus hispano-mauresque des villes marocaines.  
Pour y accéder, il suffit de vous rendre sur la place Hassan II (FEDDANE); à l'est de cette place, sous une porte, débute la rue Hadj Ahmed Torres qui débouche dans la médina.  
Le style hispano-mauresque prend ici toute sa dimension, notamment dans les quartiers d'habitation où les grilles en fer forgé des fenêtres donnent toute leur expression à ces èpaisses façades immculées.  
Le souk El Hots est une charmante petite place plantée de quelques arbres où vous pourrez goûter des yeux la beauté des poteries exposées sur les étalages.  
A quelques mètres de là, la rue des bijoutiers dévoile ses multiples charmes, sous forme de pièces d'artisanat susceptibles de faire succomber les plus exigeants.  
Le souk des tanneurs ou le marché des tissus mérite également votre visite.  
Dans la Médina de Tetouan, la Guersa el Kébira est le domaine des marchand de tissus et de vêtements. Les étoffes chamarrées, unies, précieuses et bordées sont un véritable émerveillement.  
Les couleurs et les matières semblent variées à l'infini et composent sous vos yeux un tableau vivant.  
Au centre de la place, des femmes du Rif, vêtues de leur costume sont assises derrière des étalages bondés de pièces de tissus rayés rouge, blanc et bleu.  
La place de l'Usâa, sa fontaine de mosaïque, ses maisons blanches et son magnifique rosier vous renderont l'énergie nécessaire à la porsuite de la visite.  
En revenant vers la place Hassan II (Fedan), vous remarquerez le palais royal bâti au XVIIème siècle. Les importants travaux de restauration qu'il a dû subir au début du XXème siècle n'altérèrent en rien son caractère hispano-mauresque 
De nombreux ateliers ouverts à votre visite perpétuent la tradition du geste et de l'ouvrage soigné à de nombreux enfants très motivés. Il apprennent ici le tissage, la dinanderie, la gravure sur métaux, le travail et la peinture du bois, la mosaïque ou la céramique pour que vive la tradition.  
Les souks de Tetouan rivalisent avec ceux des autres villes. Le souk El Foki est connu sous le nom de "place au pain".  
Au milieu, de nombreux étals vous proposent les traditionnelles miches rondes et plates qui dégagent une délicieuse odeur dans tout le quartier. 
Sur la place Al Jala se dresse le musée archéologique où repose l'histoire antique de la cité: mosaïques de luxe, figurines Romaines en bronze, statuettes de déesses, collections numismatiques de la période punique.... 
Martil, situé à 10 kilomètres à l'est de Tetouan est un agréable port de pêche.  
Sa proximité de la ville de tetouan, ainsi que son cachet, font de Martil une station balnéaire fort agréable. En empruntant la route en direction de Sebta, de nombreuses plages de sable doré sont aménagées pour votre plus grand plaisir. Les nombreux hôtels semblent avoir été conçus avec un souci constant d'intégration dans le paysage.  
Les restaurants et les clubs de vacances sont nombreux. Offrez-vous le plaisir de déguster à deux pas de la plage superbe, un magnifique poisson, fraŒchement sorti de la mer par ces pêcheurs qui affrontent la mer sur des frêles esquifs ou taganabout.  
Vous pourrez sans aucun doute passer quelques agréables jours de détente en bord de mer, à Cabo Negro, à Kabila, ou à Marina-Smir, par exemple. 
A 50 Kilomètres au sud de Tetouan, à l'embouchure de l'Oued Laou, nous vous conseillons de faire une halte au village de Tleta de Oued Laou. 
 
Tétouan, le patio andalous du Maroc 
 
Tétouan est le patio andalous du Maroc, parcequ'elle est à la fois renfermée sur elle même et ouverte. C'est une ville qui s'est toujours enrichie par son contact permanent avec l'extérieur, tout en conservant sa spécificité. Les relations de Tétouan avec d'autres villes et régions du Maroc, ainsi qu'avec d'autres peuples et cultures, n'ont pas cessé de se développer au cours des derniers cinq derniers siècles de son histoire. D'origine andalouse, elle a pu maintenir la civilisation andalouse vive en terre marocaine et ce, en conservant une multiplicité d'éléments culturels fort enrichissants et en les transformant et en les développant au cours des siècles. 
Tout en gardant ses liens historiques avec d'autres régions du Maroc, Tétouan a connu une histoire différente, spécifique, et autonomique du 16ème au 18ème siècle. Ce n'est qu'à partir du 19ème siècle et surtout à partir de la Guerre de Tétouan, que son histoire s'est liée à celle du Maroc. Notre approche à l'histoire de Tétouan, qui reste largement méconnue, est radicalement opposé a celui qui néglige la particularité des villes et des régions du Maroc.  
Tétouan est d'abord une ville andalouse parcequ'elle fut reconstruite par le grenadin Sidi Ali Al-Mandari pour devenir un lieu d'accueil de la civilisation andalouse à partir de la fin du XVème siècle. Elle est la seule ville marocaine a avoir été construite par des andalous ex nihilo. L'architecture militaire andalouse de Tétouan est un trait fondamental de la ville, dont la reconstruction au début du XVIème siècle avait pour objectif la défense de celle-ci contre les portugais qui avaient occupé toutes les villes marocaines côtières.  
 
Cette ville qui est "la colombe blanche" des poètes arabes, fut désignée par des termes divers comme, "la fille de Grenade" ou "la petite Jérusalem". C'est un lieu de rencontre de plusieurs peuples, religions et cultures telles que les cultures andalouse, ottomane, locale et européenne, dont la symbiose a produit une culture tétouanaise dominée par le caractère conservateur de ses habitants qui ressemble au tempérament du grenadin. Elle a assimilé l'architecture andalouse dans ses murs, sa casbah, ses petites maisons et ses palais (avec des patios, des fontaines et des jardins), ses minarets, ses mausolées et ses fondouks. Elle a en plus assimilé le langage populaire, la musique, la broderie, l'artisanat, l'état d'esprit et l'âme andalouse. Cependant, cette ville a subi d'autres influences. L'impact culturel européen s'est fait sentir comme conséquence des relations de Tétouan avec le Bassin méditerranéen.  
Notre ville fut aussi un pont entre la Péninsule Ibérique et le Maroc intérieur. Les immigrés andalous sont passés par Tétouan en trois vagues successives en route vers d'autres villes comme Fès, Meknès, Rabat et Salé. Tout le commerce marocain du XVIIIème siècle avec l'Europe passait par Tétouan en tant que l'un des ports importants du Maroc. Après la prise d'Alger par les Français en 1830, Tétouan a commencé a recevoir des immigrés algériens, d'où l'importance de l'influence ottomane à Tétouan. Cette influence est claire dans la cuisine tétouanaise, (E. la baqlawa ou al-qtaif) et dans les habits traditionnels. Les passages par Tétouan ont contribué au développement de l'esprit d'ouverture de la ville envers l'Europe d'une part et d'autre part, envers l'intérieur du Maroc. On a appelé Tétouan "soeur de Fès"car les liens entre Tétouan et Fès ont existé non seulement sur le plan commercial au 18 s., mais également sur le plan religieux. Beaucoup de zaouias ou confréries de Tétouan fondées dès le XVIème siècle sont d'origine fassie comme la zaouia fasiya ou la zaouia tijaniyya.  
 
Le contact de Tétouan avec le Machreq ou l'Orient musulman a toujours été très important, surtout sur le plan spirituel et culturel. Ce contact fut maintenu à travers les siècles grâce aux pèlerins tétouanais qui se rendaient vers la Mecque chaque année. Le contact culturel est clair dans les relations des savants tétouanais avec la science religieuse du Machreq, surtout au cours du XIXème et XXème siècles. L'impact de la pensée salafi fut très important et les missions estudiantines de Tétouan à Naplouse et au Caire ainsi que les contacts des savants tétouanais avec des figures comme le Cheikh Rachid Reda et Chakib Arsalane ont couronné cette liaison culturelle. 
L'histoire de Tétouan est une histoire qui a connu plusieurs phases différentes, c'est à dire, des époques de splendeur, ainsi que d'autres de décadence historique. La période romaine a connu la fondation d'une ville, Tamouda et le site de Tétouan est mentionné dans les sources dès le XIème siècle. L'histoire de l'actuelle ville de Tétouan commence à la fin du XVème siècle avec sa reconstruction par le Grenadin Sidi Ali Al-Mandari dont le nom à la fois historique et mythique est devenu le symbole de la ville. La reconstruction de Tétouan est une conséquence de l'Inquisition et de la politique de la reconquête chrétienne d'Al-Andalus menée par les rois Catholiques Ferdinand et Isabelle. A la fin du XVème et au début du XVIème siècle, Tétouan fut reconstruite par des andalous pour repousser la menace militaire ibérique au Maroc, pays divisé en une multiplicité d'entités politiques indépendantes dans l'absence de tout pouvoir central. L'impact culturel andalou se fait sentir dans son architecture, style de vie, art, etc. Il faut constater le mélange des caractéristiques militaires avec les caractéristiques citadines dans l'architecture. Celle-ci reflète la volonté de développer une vie urbaine sophistiquée tout en la défendant de toute menace extérieure.  
La confrontation militaire avec l'Espagne et le Portugal a dominé l'histoire de Tétouan au XVIème et XVIIème siècles. Pour les tétouanais, il s'agissait de se défendre contre l'usurpateur étranger qui avait conquis la plupart des villes marocaines côtières. Les corsaires de Tétouan sont très connus au cours du XVIème, XVIIème et même au XVIIIème siècle comme l'attestent les archives de la Légation Américaine de Tanger. Cettte ville a constitué une menace permanente pour les ibériques au cours du XVIème et XVIIème siècles car les navires de guerre tétouanais pouvaient se réfugier dans le port de la ville où ne pouvaient pas entrer les grands navires.  
Au XVIIème siècle, Tétouan a connu un véritable essor économique sous les Naqsis à cause de l'occupation des ports marocains par les Ibériques car le port de Tétouan constitue la seule ouverture pour le commerce intérieur marocain entre le Sahara et le reste du Maroc d'une part et la Méditerranée de l'autre. A l'impact culturel andalou et ottoman, vient s'ajouter l'impact européen. La communauté juive tétouanaise a joué un rôle important dans le développement du commerce avec l'Espagne, l'Italie et l'Angleterre. Les bateaux faisaient Tétouan Gibraltar, Marseille, Alger, Livourne, etc. Le professeur Jean Louis Miège décrit ainsi la splendeur de Tétouan : "Ainsi apparaît en quelque sorte une cité-état qui, véritablement, à sa mesure et à la spécificité marocaine, peut rappeler par certains traits la Florence de la grande époque ou la Venise des Doges." L'originalité de Tétouan à cette époque se traduit par la création d'un style de vie tétouanais, un style d'architecture, un style de broderie et un artisanat florissant. Les palais des gouverneurs de la famille Riffi et autres apparaissent. 
 
Le grand commerce européen avec le Maroc au XVIIème et XVIIIème siècles avait en Tétouan sa porte principale. Il faut enfin souligner l'importance de la présence des consuls à Tétouan en tant que capitale diplomatique du Maroc au cours du XVIIIème siècle. Un intéressant incident diplomatique entre le Maroc et les États Unis à propos de l'embargo maritime américain contre la Libye a mené à l'expulsion du consul américain Simpson de Tétouan par le Sultan alaouite Mouley Slimane et sa déclaration de guerre contre les États Unis en 1802.  
A partir du règne du Sultan Mouley Ismael, Tétouan est gouvernée par des gouverneurs nommés par les sultans alaouites. Les rapports des Riffis, gouverneurs de Tétouan, avec le pouvoir central étaient bons, mais leur tendance régionaliste s'est manifestée progressivement, ce qui eut pour conséquence une confrontation avec le pouvoir central au XVIIIème siècle. Cette tradition autonomique et régionaliste a continué sous une autre forme, la domination des gouverneurs puissants comme Ali et son fils Ahmad Riffi, Omar Loukache ou Abdelkader Achache.  
Le XIXème siècle est un siècle de décadence pour tout le Maroc. Celle-ci est la conséquence directe de la pénétration économique européenne .Il est particulièrement sombre pour l'histoire de Tétouan. Cette ville a connu la peste de 1800, la grande peste de 1818, la terrible famine de 1825, le siège de Moulay Zaïd en 1822 et surtout, la Guerre de Tétouan de 1860 qui a entraîné l'occupation de la ville par les troupes espagnoles qui se sont retirées en 1862 après le paiement d'une indemnisation qui a ruiné l'économie du pays. La décadence économique de Tétouan a précédé la Guerre de 1860. En 1857, les Espagnols ont noyé plusieurs bateaux à l'estuaire du port de la ville, mettant fin définitivement à ces activités maritimes.  
Malgré les conséquences économiques négatives, Tétouan a continué à s'épanouir. Plusieurs palais ont été construits durant ce siècle dont Dar Lebbadi, Afailal, Erzini, les Bricha, les Bennouna et les Benaboud. Ces palais ont gardé leur style andalou-marocain. Cela ne les empêche pas de s'inspirer du style européen en particulier les techniques de construction utilisant des piliers de fer qui se sont substitués aux nombreux piliers qui caractérisaient les maisons du XVIIIème siècle. Le décor européen baroque fut introduit aussi. Le palais Erzini est exemplaire pour illustrer le mariage entre l'architecture andalouse et ottomane avec l'architecture européenne.  
Au XXème siècle, Tétouan a connu un nouvel essor politique, économique et artistique en tant que capitale du Protectorat espagnol au Nord du Maroc. La conservation et même le développement de l'architecture et de l'art traditionnel tétouanais doit beaucoup à Mariano Bertuchi, peintre exceptionnel et grand amant de l'art marocain. Il fonda le Musée Ethnographique Skala et l'École des Arts et Métiers Traditionnels, un véritable joyau qui représente la conservation européenne de l'art andalou à Tétouan.  
Les quartiers de Tétouan ont cette caractéristique d'appartenir à plusieurs périodes différentes, tout en conservant et en transformant l'élément andalou. Les plus anciens quartiers comme celui de la Souika datent du XIIème siècle, tandis que d'autres quartiers datent d'autres périodes plus récentes. Il y a une relation entre la distribution des quartiers et le prestige social. Par exemple à partir du XIXème siècle, le quartier d'Al-Ayoun est devenu populaire tandis que le quartier de la grande mosquée, Jama' Al-Kabir, fut considéré comme l'un des plus prestigieux. D'autres quartiers comme celui d'Al-Mtamar ont gardé leur prestige malgré leur ancienneté. Le quartier Mtamar fut construit sur un énorme labyrinthe souterrain, les mazmorras, qui servaient à héberger les esclaves et les captifs chrétiens. Il s'agit d'un système unique dans l'histoire des villes du Maroc. Tétouan a d'autres caractéristiques qui la distinguent. Citons comme exemple le réseau souterrain de l'eau du Shkundu qui fournit beaucoup de maisons avec leurs besoins en eau et qui donne vie aux fontaines qui embellissent les patios de beaucoup de maisons de la ville.  
La médina de Tétouan représente une véritable symbiose culturelle. Dar San'aa ou l'École des Arts et Métiers Traditionnels fut créée dans le but de préserver les différentes expressions artistiques qui ont caractérisé Tétouan durant plusieurs siècles. Les artisans y travaillent sur le bois, la poterie, le fer, le zellij ou les tapis de la même façon que leurs ancêtres il y a quatre siècles. De nombreux arts que l'on enseigne encore dans cette école ont été transmis au cours des siècles à Tétouan. La continuité de ces arts symbolise la continuité d'une ville, donc d'une culture.  
Le Musée Ethnographique Skala est un véritable joyau qui traduit tous les aspects de la vie quotidienne traditionnelle tétouanaise. On peut vivre une journée typiquement tétouanaise dans ce musée qui conserve les arts, la cuisine, les habits traditionnels, les bijoux, les armements et la musique de la ville. C'est surtout l'époque alaouite qui domine dans ce musée. Il n'y a peut être qu'un seul aspect fondamental de la vie culturelle de la ville qui est absent, le livre. On retrouve bien heureusement ce dernier dans la Bibliothèque Générale de Tétouan qui est la deuxième bibliothèque du Maroc après la Bibliothèque Générale de Rabat. Il y a aussi des dizaines de bibliothèques privées à Tétouan qui sont uniques.  
Les mosquées sont très importantes dans la vie quotidienne tétouanaise comme Jamaa Al Kébir construite par le Sultan Mouley Slimane au XVIIIème siècle. Tétouan est une ville de saints et de zaouias comme celles de Sidi Ali Ben Raisoun et Sidi Ali Baraka. Az Zaouia est le titre d'un célèbre roman écrit par un grand penseur et homme de lettres tétouanais du vingtième siècle, Sidi Touhami Ouazzani.  
L'École Loukache, fut une institution d'enseignement équipée pour recevoir les étudiants de l'extérieur, surtout des régions environnantes. Elle symbolise le rôle important de l'enseignement et du savoir dans la ville. Tous les aspects culturels et spirituels de la vie quotidienne sont reflétés dans le circuit de Tétouan.  
Tétouan est donc un lieu de rencontre de la vie spirituelle, culturelle et artistique de plusieurs traditions dont l'assimilation a marqué l'identité sociale de la ville. Ces passages et ces rencontres ont été le produit d'une histoire vivante et imprévisible avec ses succès et ses échecs humains, mais surtout avec son originalité et sa spécificité socioculturelle.  
L'apport culturel de la médina de Tétouan est un trait fondamental de la ville. Il s'agit d'un esprit produit par cinq siècles d'histoire. Les symboles de la ville et de son esprit sont matériels, psychologiques et même spirituels. Ils restent profondément gravés dans la mémoire collective de ses habitants et figurent largement dans les sources historiques marocaines orales et écrites ainsi que dans les sources orientales et européennes comme les récits de voyages ou les mémoires des émigrés à Tétouan.  
La ville moderne de Tétouan fut construite à côté de l'ancienne médina. L'Ensanche de Tétouan est actuellement un véritable bijou avec ses rues et immeubles de style colonial espagnol, ses places et ses marchés. L'influence andalouse n'est pas absente ici. L'intérieur de la Cathédrale de Tétouan pourrait être pris pour celui d'une mosquée andalouse. Les deux parties de la ville se complètent, malgré leur contraste, dans cette ville andalouse marocaine.  
 
 
Voyage à Casablanca, une Mosquée entre Ciel et Mer – Maroc  
Capitale économique au prodigieux essor, métropole internationale dont le développement est inséparable de l'activité portuaire, Casablanca revêt aujourd'hui une importance majeure pour le monde des affaires. Cité commerçante et ville industrielle, Casablanca prend aujourd'hui sa vraie dimension spirituelle avec la mosquée Hassan II, l'une des plus belle au monde. 
Dernier fleuron de la ville la plus moderne du Royaume, la Grande Mosquée Hassan II se dresse, majestueuse, entre ciel et mer. Une nef divine, avec une salle de prière d'une contenance de 25.000 fidèles et une esplanade de 80.000. Ce joyau religieux constitue sans aucun doute un subtil mélange de l'architecture traditionnelle marocaine et de la technologie la plus sophistiquée. 
Dès le XII ème siècle, les historiens avaient parlé du port d'Anfa, point d'attraction de toutes les régions avoisinantes: Chaouia, Rehamnas, Tadla.  
Anfa les mettait en rapport avec l'Europe et leur permettait d'exporter l'excédent de leur production de céréales, de laine, de peaux, de cire d'abeille et d'huile. A l'époque moderne, tout en gardant quelques souvenirs (bazars, souks, remparts cachant l'ancienne Médina, mosquées, marabouts, dont celui de Sidi Abderrahman, le sanctuaire le plus fréquenté), Casablanca est à l'image de tout un Royaume qui avance à grands pas sur la route du progrès et du modernisme. 
La Corniche, qui vit dans l'intimité avec l'Atlantique, fait partie de ces lieux où l'on vient étancher sa soif, se tremper les pieds dans l'eau ou vibrer au rythme d'une musique dans un des nombreux dancings de luxe. Faut-il rappeler que Casablanca a été le théatre de plusieurs rencontres historiques qui ont influé sur le destin du monde ? C'est à Casablanca, en effet, en 1943, que feu Sa Majesté Mohammed V, accompagné de Sa Majesté Hassan II, alors jeune Prince Héritier, reçut les trois grands Chefs d'Etat du monde libre, Churchill, Roosevelt et De Gaulle, à l'occasion de la conférence d'Anfa. 
Pour plus d'informations sur Casablanca visitez le site de la Communauté Urbaine de Casablanca 
 
Voyage à RABAT – Maroc 
 
Capitale d'un Etat Moderne, Rabat est le symbole de la pérennité du Maroc. Enlacée dans ses kilomètres d'enceintes couleur d'ambre, enrubannée de tous ses micocouliers, elle confond dans une même élégance son coeur historique et sa cité actuelle. 
La capitale du Royaume, surplombant l'Océan Atlantique, plonge ses racines dans l'Histoire millénaire de la cité tant de fois objet de convoitises de la part des conquérants en quête de replis stratégiques Yacoub El Mansour, l'Almohades y planta ses tentes au XII ème siècle, avant que les Mérinides, à leur tour, y apposent leur marque en dressant sur l'antique cité romaine de Sala, la nécropole de Chellah. Au coeur de la ville, se dresse la Tour Hassan, dernier vestige d'une mosquée inachevée. Derrière les colonnes de marbre, le Mausolée Mohammed V impose le respect et le recueillement.  
Construite en bordure de l'estuaire du Bou Regreg, Rabat offre nombre de promenades fleuries aux abords de l'Océan Atlantique. Les nombreux édifices qu'elle renferme sont autant de témoignages qui en disent long sur son authenticité et Rabat arbore fièrement ses atours dans le gotha des cités impériales. Dans le dédale de ses ruelles, à la Kasbah des Oudaïas, l'art islamique côtoie les grandes réalisations modernes. Il en résulte une mosaïque chatoyante qui égaie le regard des nombreux passants et satisfait leurs moindres exigences.  
Eh face, de l'autre côté de l'Oued, la superbe médina blanche de Salé (Sala AI Jadida) renferme des trésors d'artisanat. Les jardins de Rabat-Salé, plantés d'espèces du monde entier, laissent admirer un dédale de sentiers coupés de ponts suspendus et de passerelles dans un décor exotique.  

Location Gîtes Pyrénées
 
Location  
gites Pyrénées

 
 
 
Reliée à Rabat par un pont, Salé a conservé le caractère des petites villes d'Islam avec ses souks ombragés, ses places ensoleillées et ses rues tranquilles, mais ses nouveaux quartiers constituent une métropole économique de tout premier plan. 
 

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