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Quartiers fes: Médina fes

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HISTOIRE DE FEZ 
 
Fez (Fès) : La Naissance  
Fès ou Fez ([fās], en arabe, Fes en anglais) est la troisième grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat, avec une population de 940 000 habitants (les Fassis). C'est l'une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat). Elle est souvent considérée comme le centre spirituel du Maroc. 
 
La vieille ville, un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. 
 
Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche (arabe : فاس [fās], pioche) à l'emplacement des premières fondations. 
 
Histoire 
Fondation 
La ville « Medinat Fas » a été fondée par Idrîs Ier en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous. En 809, Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché). 
 
Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole. 
 
Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817-818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2000 familles bannies de Kairouan s'installent sur l'autre berge. La mosquée universitaire « al-Qarawiyine » fondée au IXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'Islam. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l'Espagne islamique et au-delà vers l'Europe. 
 
Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Qairawin le cœur religieux du Maroc. 
 
Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sidjilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt (ce qui correpond de nos jours à la région de Rissani/Erfoud). 
 
Moyen Âge 
Les deux parties de la ville s'unissent au Moyen Âge, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation almohade de Marrakech au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276, elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelles Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le mellah (ghetto dans lequel vivaient les Juifs sous la protection du sultan) se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l'art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L'université de Fès est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu'au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l'Espagne islamique et à l'Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas. 
 
XVI-XVIIIe siècles 
En 1522, Fès souffre d'un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadi prend la ville en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l'avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de la ville qu'en 1833 par Abd er Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées. 
 
XIXe siècle 
Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais Boujloud. Jusqu'au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc. 
 
Le protectorat français et l'indépendance 
Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un lieu de résidence royal important et un centre culturel, artisanal et commercial. Sous la direction de Lyautey et d'après les plans de l'architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Djedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s'y sont installées. 
 
Aujourd'hui 
La ville compte actuellement environ 1 400000 habitants. Aujourd’hui la ville de fes compte deux parties : Fès médine considérée comme patrimoine mondial de l'UNESCO Et Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) qui reflète la modernisation et le développement économique du pays. Ainsi, c'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité (centres commerciaux , buildings, hôtels 5 étoiles...) et culture. Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteur par an) et est devenu un important facteur économique. Ceci est devenu d'autant plus important grâce à des manifestations culurelles telle que celle au courant de juin de chaque année<< le Festival des musiques sacrées du monde>>.  
 
Doyenne des villes impériales, Fez fut fondée en 789 après JC par Idriss Ier, un descendant du prophète. Son fils, le sultan Idriss II, décide en 809 d'y établir le siège de la dynastie. Dès 818, le sultan accueille dans sa cité 8 000 familles de musulmans andalous. Sept ans plus tard, cette nouvelle population est renforcée par l'arrivée de juifs et de Kairouanais (Tunisie). Riche de ces multiples patrimoines religieux, culturels et architecturaux, Fez devient rapidement le centre religieux et culturel du Maroc.  
 
Dès lors, malgré les guerres dynastiques et les périodes où elle ne fut pas la capitale officielle du pays, la cité impériale n'a jamais cessé de s'agrandir et d'embellir. De nos jours, Fez est sans doute la ville la plus authentique d'Afrique du Nord. Le rayonnement intellectuel de son université coranique, sa célèbre mosquée Karaouiyne, ses trésors de l'art arabo- andalou, sa médina médiévale de Fez el-Bali et ses artisans de grand talent en font la gardienne des traditions de l'islam.  
 
Idriss Ier, Fondateur À la fin du VIIIe siècle, persécuté par les Abbassides de Bagdad Idriss se réfugie chez les Berbères du Maroc central. En 789, il fonde sa capitale sur la rive droite de l'OUED Fez.  
 
 
 
Elle sera la première ville islamique du pays. Son jeune fils, Idriss II, accueille plusieurs centaines d'Arabes venus du Maghreb central et d'Espagne. Le quartier des Andalous - El Adoua - est fondé par les musulmans réfugiés d'Espagne en 818. Près de mille quatre cents familles andalouses arrivées de Cordoue s'y installent. Sept ans plus tard, expulsées de Kairouan (actuelle Tunisie), trois cents familles d'artisans et de commerçants riches, instruits, habitués à la vie urbaine, s'établissent à l'ouest de la rivière dans le quartier dit des Kairouanais  
 
 
Fez ALMORAVIDE  
 
Le Saharien voilé, Youssef Ben Tachfine, assiège Fez en 1063 et pénètre dans la cité en 1069. 
 
L'écrivain Abou Obeid el-Bekri la décrivait ainsi : "Fez se compose de deux villes, l'une à côté de l'autre et entourée chacune d'une muraille. Elles sont séparées par une rivière très rapide qui fait tourner les moulins et que l'on traverse au moyen de ponts." Les deux cités comptent une nombreuse population avec une forte minorité juive. Le vainqueur almoravide s'empresse d'abattre les murailles, d'établir une enceinte unique et de bâtir, à l'écart, une forteresse. Fondateur de Marrakech, le nouveau souverain ne choisit pas Fez comme capitale. La ville connaît cependant un essor artistique et intellectuel marqué par l'édification en 1096 du COLLÈGE DES PATIENTS ALMORAVIDES, médersa pourvue d'une bibliothèque, et par la réouverture de la route de l'or saharienne.La chaire à prêcher du haut de laquelle le prédicateur, à la fin de son sermon, prône la gloire de la dynastie en place, est le symbole du pouvoir politique et religieux. Le panneau d'époque fatimide (ci-dessus) et le dossier d'époque Omayyade (ci-contre) sont les témoins de la guerre acharnée entre Fatimides et les Omayyades pour la prise du pouvoir. En 985,le calife Omayyade signa sa victoire en dotant le minbar de ce nouveau dossier. Cortège Royal. Chaque vendredi, le sultant se rendait à la Grande Mosquée, escorté par sa garde noire en tenue d,apparat et précédé par les cavaliers et des fantassins qui écartaient la foule enthousiaste pour laisser le champ libre au cortège royal. Il se joignait aux fidèles à l'occasion de la prière du vendredi.  
 
 
 
Fez ALMOHADE  
 
Au milieu du XIIe siècle, le sultan almohade Abd el-Moumem s'empare de la ville, "fréquentée par les voyageurs de tous les pays". Ses habitants commercent avec l'Espagne, le Maghreb central, le Sahara, l'Orient et même quelques pays chrétiens. Les réfugiés andalous, accueillis à Fez, introduisent des techniques nouvelles de tissage de la soie de travail du cuir et des métaux. A la fin du XIIe siècle, Fez compte cent vingt mille maisons et, au début du XIIIe siècle, trois mille cinq cents fabriques. La ville prospère.  
 
 
 
 
 
FEZ : L'APOGÉE  
 
Dans la première moitié du XIII siècle, la faiblesse des Almohades profite à la dynastie mérinide. Fez redevient la capitale de l'empire en 1250, pour deux siècles. Les souverains mérinides s'affirment comme de grands bâtisseurs. Ils font de Fez une cité prestigieuse. Elle connaîtra son âge d'or au début du XIVe siècle. Les Mérinides oscillent entre deux politiques : l'extension de leur pouvoir en Afrique du Nord et la reprise du traditionnel axe sud-nord orienté vers l'Espagne. Fez, plaque tournante de ces opérations, se dote d'une nouvelle ville administrative. Fez el-Jedid. A l'intérieur de l'enceinte, s'élèvent palais, mosquées, forteresses et casernes. Les médersas font l'objet de soins particuliers. Ces espaces de prière servent de centres de formation aux cadres politiques destinés à assurer l'islamisation du Maghreb impérial, l'unité de l'Afrique du nord à partir de l’ouest. Dès le début du XVe siècle, le commerce international est florissant.  
 
Les marchands partent pour la Chine, l'Inde, l'Afrique orientale, la Perse. Les Fassi vendent des céréales et du cuir au Portugal, importent des tissus et des produits industriels anglais, exportent cuirs et tapis en Europe. En 1437, la découverte de la tombe d'Idriss anime un culte populaire pour le patron de la ville. Le quartier juif est alors créé près du palais de la famille Jamaï.  
 
 
LE DÉCLIN.  
 
Dans la seconde moitié du XVe siécle, Fez est atteinte par les troubles qui règnent dans le royaume la fin de la dynastie mérinide. Elle est marquée par l'apparition de la nouvelle dynastie Beni Wattas en 1471, par l'arrivée des musulmans et des juifs chassés d'Espagne en 1492 et, indirectement, par l'arrivée des Portugais dans les ports atlantiques.  
 
Les succès des chorfa saadiens dans le Sud permettent aux vainqueurs de s'installer à Marrakech en 1524 et de s'emparer de Fez en 1549. La ville perd son rang de capitale en faveur de Marrakech. Au début du XVIIe siècle, Fez connait des épidémies de peste, la famine, la misère et les guerres civiles dépeuplent la cité.  
 
UNE PUISSANCE POLITIQUE 
 
En 1666, Moulay Rachid rétablit l'ordre, relance le commerce et choisit à nouveau Fez comme capitale. Après une longue période d'agitation dans la première moitié du XVIIIe siècle, la ville retrouvera son calme et son prestige au XVIIIe siècle, grâce à l'alliance de l'armée et des dirigeants de la vieille université de la Qaraouiyne, siège d'une véritable force politique. Concurrencée par l'activité économique naissante de Casablanca, Fez maintient son rayonnement religieux, intellectuel et commercial.  
 
LE PROTECTORAT  
 
En 1911, Moulay Hafid, confronté à une insurrection, fait appel aux troupes françaises. Quelques mois plus tard, en mars 1912, il signe la Convention de Fez, traité établissant le protectorat français sur le Maroc. C'est alors que se développe la ville moderne, dite européenne, suivant un plan d'urbanisme très régulier. Cette nouvelle ville coexiste avec l'ancienne et Fez, cité millénaire, sait préserver sa personnalité profonde tout en s'ouvrant au modernisme. Fez cède la statut de capital à Rabat plus tard, mais restera la capitale spirituelle de ce Maroc profond dans l'histoire. 
 
 
 
 
 
La plus belle et la plus envoûtante médina du Maroc est un labyrinthe de 9.500 rues et d’un millier d’impasses grouillantes de petits marchands guidant leur âne chargé de marchandises. Les souks y regorgent de victuailles en tout genre ou abritent divers corps de métiers, un ancien caravansérail magnifiquement restauré héberge un musée du Bois où cèdres et arganiers se muent en portes somptueuses, coffres et étagères sculptées. Le musée des Arts marocains est installé entre Fès el-Bali et Fès el-Jedid. On y trouve une remarquable collection de poteries en provenance de différentes villes et de différentes époques.  
Fès el-Jedid fut fondée au 13e siècle à côté de Fès el-Bali. Elle est surtout remarquable par l’ancien quartier juif qui offre une architecture totalement différente. Une très belle synagogue, récemment restaurée et réouverte revit au rythme du culte judaïque.  
 
 
Fès, cité millénaire, est la première ville orientale au Maroc.  
Idris Ier, immigré d'Orient, fonda en 172H/789 J.-C., sur la rive droite de l'oued Fas, le premier noyau - Madinat Fas -, bourgade berbère à forte empreinte rurale. 20 ans plus tard, en 193H/809 J.-C., son fils Idris II fonda sur la rive gauche, dans la partie ouest du site, plus escarpée et riche en eau que la précédente, une seconde agglomération - al-Aliya (la Haute) - conçue à l'orientale avec son palais et sa qisariya. Deux faits historiques, l'insurrection du "Faubourg de Cordoue" en 199H/818 JC et une rébellion kairouanaise allaient être riches de conséquences pour la destinée de Fès.  
Avec l'installation de huit cent familles andalouses, la rive droite dénommée alors 'Udwat al-Andalus s'urbanisa sur le mode andalou; ces faubouriens rabatis qui comptaient des artisans, des petits marchands néo-musulmans et des notables, apportaient "leur expérience de la vie citadine, leurs techniques ancestrales du jardinage, de la bâtisse et de l'artisanat".  
Peu après, dans la ville d' al-Aliya, où dominait une population arabe très diversifiée quant à ses origines tribales, l'élite citadine composée de nobles, fut renforcée par l'arrivée de trois cents famille kairouanaises et de nombreux juifs qui firent bientôt du commerce avec toute l'Afrique du Nord. Cette ville fut appelée 'Udwat al-Qarawiyyin'. Au Xe siècle, la lutte d'influence politique entre Umayyades d'Espagne et Fatimides d'Ifriqiya dans le Nord du Maroc est favorable à la commande artistique. L'architecture et le mobilier révèlent les grandes tendances de l'art marocain: ces dernières puisent presque davantage aux sources de l'Ifriqiya qu'à celles de l'Andalousie. La très précieuse chaire de la mosquée des Andalous (fin Xe siècle) dont les techniques et procédés décoratifs ont survécu dans maintes réalisations ultérieures, témoigne de la maîtrise des sculpteurs, peintres et tourneurs sur bois.  
 
Aux époques almoravide et almohade (seconde moitié du XIe-première moitié du XIIIe siècle), la domination de l'Espagne musulmane impliquant la suppression des frontières politiques avec l'Andalousie, la circulation des idées, et le va et vient constant des corps de métiers spécialisés, architectes et artisans, révèle dans l'art fasi la prédominance des influences andalouses.  
C'est à partir de l'époque Mérinide (milieu du XIIIe-milieu du XV e siècle) que l'on peut restituer à Fas Al-Bali (Fès l'Ancienne ou la médina) le cadre de vie urbain avec des édifices encore en place, organes sécuritaires (remparts), utilitaires et économiques (fondouks, fontaines et souks), lieux de culte et du savoir (mosquées, oratoires, madrasa, zawiya ...), espaces publiques (hammam) et espaces privés domestiques (maisons etc.). Les dynastes Mérinides bâtirent en 674H/1276 JC, à côté de la ville ancienne, une ville administrative - Fès Jdid - avec la résidence des princes, la grande mosquée que compléteront d'autres mosquées, un marché et les demeures des personnages du gouvernement. Les Juifs s'y installèrent au début du XVe ou du XVIe siècle, semble-t-il. Fès continue, comme par le passé, à alimenter le commerce extérieur: les cuirs, les étoffes, notamment celles brodées figurent parmi les produits les plus prisés. Ces arts du cuir, de la broderie et du tissage atteignent une maîtrise d'exécution dont témoignent les présents remportés par les ambassades étrangères.  
 
Une crise politique, économique et sociale survenue dès le milieu du XIVe siècle ébranle pour un temps la commande artistique: en dehors des chantiers du sultan Abou Inan - madrasa Bou Inaniya, magana ... - on ne trouve plus guère de commandes importantes. Fès devint, après la chute de Grenade en 1492 J.-C., marquant la fin de la "Reconquista" de l'Andalousie, la principale héritière de la civilisation hispano-maghrébine et demeura, jusqu'à l'avènement du protectorat, la grande métropole d'art de l'Occident musulman. Si le courant qui alimentait l'art maghrébin fut interrompu, d'autres influences véhiculées ultérieurement (aux XVe, XVIe et XVIIe siècles) par les réfugiés d'Andalousie, donnèrent une impulsion à cet art: les différents types de broderies, le tissage brocart en portent la marque. Bien que le Maroc ait échappé à la domination turque, dès le XVIe siècle, des influences ottomanes, dans le domaine floral notamment (palmette dentelée, tulipe, jacinthe, œillet...), parvenues indirectement, s'incorporèrent au répertoire ornemental existant: la céramique et le bois à usage architectural et mobilier, le marbre, le tissage en témoignent. Par ailleurs, d'autres influences empruntées à l'art architectural citadin du Bas Moyen Age ou aux arts berbères ruraux ont pu également s'exercer: les faïenciers fasis du XIX e siècle, séduits par la civilisation hispano - maghrébine, n'hésitèrent pas à interpréter sur leurs grands plats, parfois datés, les entrelacs architecturaux en derg u ktef "degré et épaulement" des minarets almohades et Mérinides, les entrelacs rectilignes testir des lambris de zellij ou, sous forme de pseudo-inscriptions, les eulogies de bonheur des frises et linteaux du XIV e siècle.  
 
A Fès, capitale spirituelle et du savoir-faire, le nombre des artisans s'élève à plusieurs dizaines de milliers. En 1923, 162 corporations ont été dénombrées, dont plus de la moitié opéraient dans le domaine de l'artisanat. Ces corporations, dont la plupart étaient composées d'artisans, comptaient des commerçants ou étaient des corporations de services (kwadsiya). Leur présence atteste l'importance de l'artisanat dans l'économie de la médina; d'ailleurs, maintes chroniques soulignent le rôle économique et politique joué par celles-ci au cours de l'histoire. L'organisation spatiale de l'artisanat corrobore cette importance: le secteur artisanal, qu'il s'agisse d'ateliers de fabrication ou de marchés de vente, est regroupé autour de la Qaraouiyin, principal noyau de la ville ancienne (souks Chemmaîn, Sbitriyn, Seffarin, Nejjarin).  
 
Médina Fes El Bali :  
C'est la plus vaste du Maroc et la plus passionnante. Elle fut classée patrimoine mondial par l'Unesco en 1976. Ses ruelles en labyrinthe mènent vers une multitude de merveilles historiques et de souks.  
C'est le cœur historique de la ville, établi sur les pentes d'une cuvette traversée par l'oued Fès: c'est la médina, avec ses medersas Attarine (bâtie entre 1323 et 1325) et Bou Anania (construite entre 1350 et 1357 par le sultan Abou Inane), sa fontaine Nejjarine, son mausolée Moulay Idriss et sa fameuse mosquée Karaouine (entrée interdite aux non-musulmans).  
 
El Attarine :  
C'est le souk des épiciers, il est sans conteste le marché le plus coloré de Fès.  
 
Nejjarine :  
Cette petite place tient son nom des ébénistes qui occupent les échoppes du quartier. Une jolie fontaine toute de zéliges ornée et d'un fronton en bois sculpté vient agrémenter la place. Sur cette place se trouve un ancien Foundouk (maison des hôtes) transformé aujourd'hui en musée où sont exposées des merveilles retraçant l'histoire du bois au Maroc  
 
El Henna :  
C'est une petite place isolée plantée d'arbres où l'on trouve toutes sortes de produits de beautés naturels dont le henné.  
 
Seffarine :  
Une jolie place ombragée où les dinandiers laissent résonner le bruit du métal qu'ils façonnent.  
 
Debbaghine :  
Non loin de place Seffarine, les odeurs guident vers le quartier des tanneurs où les artisans procèdent à un travail particulier  
 
La mosquée Quarouiyen :  
Fondée en 862 par une musulmane Fatima El Fihria originaire de Quairouan. C'est l'université la plus ancienne du monde arabe islamique. Quatorze portes permettent l'accès à l'intérieur de l'université qui dispose d'une précieuse bibliothèque riche de 30.000 volumes.  
 
Zaouia de Moulay Idriss :  
Abrite le tombeau de Moulay Idriss II fondateur de Fès. C'est le lieu saint de Fès.  
 
Médersa Bou Inania :  
Université islamique édifiée entre 1350 et 1357 par le sultan Mérinide Abou Inane et dont l'architecture est un des chefs d'œuvre de l'art maure.  
 
Médersa Attarine :  
C'est une école coranique édifiée en 1923 par le sultan Mérinide Abou Said dont le décor est d'une extrême finesse.  
 
Dar El Magana :  
C'est une horloge hydraulique à billes datant de 1357 , sise sur Talaa Sghira, dans un décor de bois et de plâtre sculptés.  
 
Dar Batha :  
Vieille maison construite en 1894-1909 par le sultan Moulay El Hassan  
 
Borj Sud :  
C'est une forteresse construite sous le règne du Sultan saadien Ahmed El Mansour Dehbi (1578-1609). Elle abrite aujourd'hui un musée d'armes légères.  
 
Borj Nord :  
Plus récent que celui du Sud, il abrite aujourd'hui un musée d'armes qui regroupe l'ensemble des collections d'armes blanches et à feu datant de la préhistoire jusqu'à nos jours. Ce dernier offre également une vue imprenable sur la vieille ville.  
 
Bab Boujloud :  
Construction récente en 1913  
 
Fès El Jedid :  
Ensemble Palatial se trouvant au nord de la ville.  
 
Fès el Bali, le coeur de la ville traditionnelle réunit les fonctions religieuses (sanctuaire Mly Idriss), intellectuelles (la medersa Bou Inania, la mèdersa el Attarin, la Quaraouiyine...)  
 
 
commerciales ( Kissaria) et artisanales (teinturiers, tanneurs, dinandiers, menuisiers).  
 
La zawiya de Moulay Idriss est le sanctuaire du saint patron et fondateur de Fès (août: Moussem de MLy Idriss). Presque complètement délaissé après la chute de la dynastie Idrisside, la Zawiya fût reconstruite par les Mérinides en 1437. Le culte rendu à Mly Idriss fût instauré à l'instigation des Wattasides après la découverte en 1437 de la sépulture d'Idriss II que l'on croyait inhumé près de Volubilis. Le sanctuaire fût restauré au début du XVIII siècle par les Alaouites.  
 
 
La medersa Bou Inania est la dernière et la plus importantes des medersa Mérinides de Fès et devait servir à la fois de collège et de mosquée. elle fût construite en 1350-1357 par le sultan Abou Inan.  
 
 
La medersa Attarin, à l'extrémité du souq El Attarin, est construite par le sultan Mérinide Abou Saïd de 1323 à 1325. Elle est le résumé des chefs d'oeuvre de l'art Mérinide de Fès.  
 
La mosquée Quaraouiyine : Mosquée cathédrale de Fès fondée dès le IX siècle par Fatima Bent Mohammed el Fehri originaire du Quairouan. Elle fut érigée en cathédrale en 933, sur l'ordre d'un gouverneur Fatimide. En 956 le Khalif Oumeyyede de cordou Abderrahman III fit élever le minaret, réparé plus tard par les Mérinides. 
 
 
Sous le règne de l'Almoravide Ali Ben Youssef, la mosquée fût agrandie en 1135 et reçut ses dimensions définitives qui en font l'une des plus grandes mosquées du Maghreb. Elle compte 16 nefs de 21 travées, séparées par quinze rangées de colonnes totalisant 270 supports et peut recevoir près de 20000 personnes .  
 
 
La Kissaria attenante au mausolée Mly Idriss et à la Quaraouiyine est le centre commercial où sont groupés les vendeurs de draps, soieries, babouches, bijoux et parfums .  
 
 
L'organisation corporative des artisans et l'une des spécificités de la Médina ; Place des Dinandiers, Seffarine, le quartier des tanneurs : Dar Debegh  
 
 
Souk el Attarin, Souk au Henne, place Ennejarines et sa célèbre fontaine ( quartiers des menuisiers)  
 
Fès Jdid : la cité Mérinide: 
 
 
 
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Du Palais Royal au mellah (ex quartier juif), par les mosquées du XIV siècles, la kissaria (marché du tissus) l'on débouche sur le grand Mechouar et la Makina . Le palais royale : Sa porte monumentale a été récemment restaurée (1975). La mellah quartier juif et marchant attenant au palais royal doit son nom à un affluent de l'oued Fès oued "Mellah" ou "Salé". Ce quartier devient au XIV siècle la résidence des juifs de Fès qui étaient ainsi sous la protection immédiate des souverains. 
La rue traversant le Mellah se termine par le quartier des bijoutiers et la rue bou Khssissat, percée en 1924 et donnant accès au marché actuel de Bab Semmarin (ancien silo Mérinide du XIV ème Siècle). A signaler la mosquée rouge jama el hamra du XIV ème siècle et jama el Beida (la mosquée blanche). 
Le petit et le grand Mechouar, terme désignant une esplanade entourée de hautes murailles à proximité du palais royale servant aux entrées officielles, réceptions des ambassadeurs et à la baia (cérémonie d'allégeance) et enfin la Makina ancienne manufacture d'arme fondée en 1886 sous le règne de Moulay Hassan . 
De Fès Jdid, direction vers Fès el Bali par la place Dar Batha dominée par le Dar Batha érigé par Moulay Hassan (1873-1894) et Abdelaziz (1894-1909). Bien que de construction récente ce palais dont les deux ailes sont réunies par un vaste jardin (Riad) pourvu d'allées pavées de Zelliges, constitue un beau spécimen de cette architecture hispano mauresque dont le type le plus parfait et le plus fameux et la Generalife de Grenade. Ce palais est aujourd'hui transformé en musée d'art Marocain. 
Après la visite de Dar Batha on s'engagera sur la rue ed Douh s'ouvrant à gauche au fond de la place du même nom . 
Ce quartier foisonne de palais somptueux tel Dar Tazi (fin XIX) Dar el Beida, Dar Makri et aussi notre établissement Riad Fès à Derb Zerbtana rue Mly Slimane . 
 
Centre religieux , intellectuel et artistique du Maroc, elle est également riche d’une incroyable architecture et fut surnommée dans le passé «l’Athènes de l’Afrique». Elle est couronnée par son histoire prestigieuse, emprunte de l’influence andalouse présente dans la musique, la cuisine et l’art de vivre.  
 
Son nom, signifiant «pioche», illustre la légende selon laquelle on aurait trouvé l’objet à l’emplacement des premières fondations. En 1930, les frères Jean et Jérôme Tharaud, spécialistes du Maroc, écrivaient dans un livre consacré à Fès : «A Fès il n’y a qu’un âge et qu’un style, celui d’hier. C’est le lieu d’un miracle, un lieu où le temps qui passe n’exista pas.» Centre religieux , intellectuel et artistique du Maroc, Fès est dotée d’un incroyable patrimoine architectural. 
Capitale religieuse et culturelle du Maroc, elle est couronnée par son histoire prestigieuse, emprunte de l’influence andalouse présente dans la musique, la cuisine et l’art de vivre. 
En 1930, les frères Jean et Jérôme Tharaud, spécialistes du Maroc, écrivaient dans un livre consacré à Fès : «A Fès il n’y a qu’un âge et qu’un style, celui d’hier. C’est le lieu d’un miracle, un lieu où le temps qui passe n’exista pas.» Fondée en 789 par Moulay Idriss 1er, Fès est la plus ancienne des villes impériales au Maroc. 
Centre religieux , intellectuel et artistique du Maroc, elle est également riche d’une incroyable architecture et fut surnommée «l’Athènes de l’Afrique», lors de sa splendeur. Sa situation dans la plaine du Sais, à mi-chemin entre le nord et le sud du Maroc présente les meilleurs atouts pour la cité idrisside.  
Cette plaine a un sol fertile, dont son arrosement est assuré par les montagnes du Moyen-Atlas. Son nom, signifiant «pioche», illustre la légende selon laquelle on aurait trouvé l’objet à l’emplacement des premières fondations. Elle est découpée en 3 parties distinctes : Fès el Bali, Fès el Jedid, la ville nouvelle de 1920, qui marque le contraste avec les deux anciens quartiers, tous deux réunis à l’intérieur de remparts grandioses. 
 
Capitale religieuse et culturelle du Maroc, elle est couronnée par son histoire prestigieuse, emprunte de l’influence andalouse présente dans la musique, la cuisine, l’art de vivre et dans l’architecture ... ? la fin du VIIIe siècle, persécuté par les Abbassides de Bagdad, Idriss Ier fondateur de la dynastie des Idrissides se réfugie chez les Berbères du Maroc central.  
En 789, il fonde sa capitale sur la rive droite de l’oued Fès, son jeune fils, Idriss II, prenant la succession de son père à l’âge de dix ans, achève les travaux sur la rive gauche. De même, cette ville accueille plusieurs centaines de réfugiés politiques venus d’Andalousie- sud d’Espagne : Cordoue. Ces derniers fondent le quartier des Andalous en 818 dont la mosquée des Andalous et la médersa es-Sahrij. Sept ans plus tard, expulsées de Kairouan (actuelle Tunisie), trois cents familles d’artisans et de commerçants riches, instruits, habitués à la vie urbaine, s’établissent à l’ouest de la rivière dans le quartier dit des Kairouanais, dont on doit l’imposante et splendid mosquée al Qaraouiyyîn, la première université du monde occidental , dont la création est antérieure à celle de la Sorbonne, à Paris.  
Mais Fès a des problèmes en raison de l’exode rural de ces dernières années. Face aussi au délabrement de ses vestiges historiques, l’Unesco a lancé un appel pour la sauvegarde de cette vieille cité et les urbanistes hésitent entre une ville vivante ou une ville musée. 
Par ailleurs, la ville s’est engagée dans des opérations pour capter davantage de touristes en organisant tous les ans au mois de juin le Festival des musiques sacrées qui regroupe un grand nombre de musiciens du monde entier.  
 
La promenade  
Il y a tellement de choses à voir qu’il va falloir faire un choix. A Fès el-Bali, choisir la médersa Bou Inania, la zaouïa de Moulay Driss et la mosquée Qaraouine et des souks tout près de Fès el-Bali. La meilleure façon de contempler la ville, c’est à partir de la terrasse des Mérinides. 
Il existe deux points pour voir la médina : la terrasse de l’hôtel des Mérinides et le site des tombeaux Mérinides où la vue est imprenable. Dar Batha, une construction hispano-mauresque et qui possède un des musées populaires les plus intéressants du Royaume.  
Autre curiosité le fondouk des peaussiers, la mosquée Echrabliyyîn, le musée Nejjarïn des Arts et Métiers du bois.  
Que de sources thermales ! 
Le visiteur en quête d’exotisme peut trouver à Aïn Chkef le charme de jadis. Cette source tire sa réputation d’une source fraîche jaillissant du plateau de Saïss et entourée d’arbres de différentes essences. Si autrefois, Aïn Chkef fut un oued dans une vallée, cette source est devenue avec le temps un complexe touristique avec des retombées pour la commune d’Aïn Chkef. Le docteur Edmond Secret rapporte dans son livre «Les sept printemps de Fès» que le mérite de la création de la station d’Aïn Ckef revient à Jean Emile Laurent, peintre français résidant à Fès pendant le protectorat français. Autre source thermale à visiter, Sidi Harazem connue du temps du géographe arabe du XVI siècle, Léon l’Africain. Le visiteur peut nager dans une piscine d’eau thermale. De même, il existe une autre source thermale celle de Moulay Yacoub à 15 km de Fès. Cette petite station très visitée pour ses vertus contre les rhumatismes. 
 
 
 
Fes isn’t so much a destination as a feeling, or to be more precise, a time. Step through one of the magnificent gates of the ancient medina and you immediately find that you have stepped back four centuries. Stretching before you is a labyrinth of some 30,000 alleys, some of which are only large enough for one person to pass. They wind under houses, through souks, around 14th century mosques, and past the doors of half a million Fassis – all in the space of one square mile. 
 
A ten minute stroll in to the heart of the medina presents such an overwhelming stimulation of the senses that many visitors find it fascinating and overwhelming at the same time. The butchers’ shops are arrayed with carcasses hanging from hooks and piles of sheeps heads and entrails casually stacked on the counter. The spice souks offer a refreshing escape with their pyramids of colourful tumeric, chilli, and henna. The potters and leather merchants sit on stools outside their closet-sized shops, chatting lazily and sipping the national drink, throat-burningly sweet mint tea. Women in jellabas and head scarves stroll by carrying loaves of unbaked bread to the communal wood-fired ovens or buckets and towels if en route to the hammam, the public baths. Then there are the hanoots that either stock a dazzling array of goods or three seemingly-incongruous articles like dishrags, fresh mint, and 20kg sacks of flour. Next to the hanoot there might be a tailor hunched over his embroidery or a man of indeterminate age sharpening knives on a spinning whetstone operated by his wiry leg and a bicycle pedal 
 
Turn in any direction, take a black and white photograph and it will be impossible to tell if it was taken last week or last century. Take a colour photo to capture the pure sunlight filtering through the palm frond mats overhead onto the stacks of crimson and amber Berber carpets. But there is no way to capture the whole experience - its heady smells of sandalwood and drying sheepskins, the shrieks of the playing children and braying donkeys, the jostling of the old women and carefree teenagers with mobile phones attached to their ears. It is frantic, surreal, sensual, and unlike anywhere else on earth.

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